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Axe 2 : L'Antiquité imaginée. Les références antiques dans la création artistique, littéraire et poétique (XVIe-XXIe siècles)
Cet axe se situe dans la lignée des travaux réalisés dans le contrat précédent dans l’axe 2 « Donner à voir l’Antiquité » autour de l’image, de l’antiquarisme et de l’Antiquité dans la culture contemporaine. Coordonné par trois EC de l’équipe, il pourra accueillir la collaboration de doctorants et collègues des trois équipes de PLH.
Si l’Antiquité n’a jamais véritablement disparu de la culture occidentale, c’est à partir de la Renaissance qu’apparaît la volonté de « restituer » le monde antique dans tous ses aspects. Cependant, la frontière entre volonté de connaissance objective de l’Antiquité et mobilisation des références antiques au service de la production d’œuvres littéraires et d’œuvres d’art n’a en réalité jamais été abolie. En ce début de XXIe siècle, l’Antiquité nourrit encore, voire plus que jamais, l’imaginaire de nombreux créateurs, sur des supports désormais plus variés qu’aux siècles précédents.
Quelle que soit la manière dont les références antiques se trouvent ainsi mobilisées, on peut s’interroger sur le ou les sens de cette utilisation de l’Antiquité dans les œuvres de fiction : que nous apprend-il sur le rapport à l’Antiquité des sociétés modernes et contemporaines, sur le statut de l’Antiquité et son évolution dans le monde occidental, depuis le XVIe siècle jusqu’à nos jours ? C’est sur les formes et les détours de cette « translatio plus ou moins involontaire » selon l’expression de P. Galand (L’Antiquité dans l’imaginaire contemporain. Fantasy, science-fiction, fantastique, dir. M. Bost-Fievet et S. Provini, Paris, 2014), qu’il s’agira de s’interroger.
Cet axe pourra alimenter le séminaire commun CRATA-ERASME, en proposant d’explorer quelques aspects des « imaginaires antiques », à la fois dans l’Antiquité et dans sa réception. Par ailleurs, cet axe comprend la réalisation d’un site pédagogique pour faire lire du latin à partir de corpus poétiques et fictionnels néo-latins illustrés de la Renaissance, dans le cadre du projet IUF d’A.-H. Klinger-Dollé, avec la collaboration de deux doctorantes du CRATA (B. Chachuat et S. Patané), de P. Chiron (ELH) et d’étudiants de Master : https://imago.langues-anciennes.be/.
Dans ce cadre est aussi mis en place un groupe de recherche « Dans l’œil des antiquaires » (V. Krings, avec H. Morvan, université Bordeaux-Montaigne) dont l’objet est de réunir des universitaires et des personnes extérieures à l’université qui sont confrontés à la documentation antiquaire et à sa mise en valeur. Enfin, les trois responsables de cet axe souhaitent s’engager dans la rédaction d’un ouvrage réellement collectif sur cette thématique, étoffé de contributions extérieures, en se dégageant du modèle classique colloque universitaire / publication d’actes, qui nous semble trop souvent juxtaposer les contributions. On tendra à une rédaction à plusieurs voix harmonisées, à l’aide de 4-5 rencontres préparatoires à l’élaboration de l’ouvrage final.
Si l’Antiquité n’a jamais véritablement disparu de la culture occidentale, c’est à partir de la Renaissance qu’apparaît la volonté de « restituer » le monde antique dans tous ses aspects. Cependant, la frontière entre volonté de connaissance objective de l’Antiquité et mobilisation des références antiques au service de la production d’œuvres littéraires et d’œuvres d’art n’a en réalité jamais été abolie. En ce début de XXIe siècle, l’Antiquité nourrit encore, voire plus que jamais, l’imaginaire de nombreux créateurs, sur des supports désormais plus variés qu’aux siècles précédents.
Quelle que soit la manière dont les références antiques se trouvent ainsi mobilisées, on peut s’interroger sur le ou les sens de cette utilisation de l’Antiquité dans les œuvres de fiction : que nous apprend-il sur le rapport à l’Antiquité des sociétés modernes et contemporaines, sur le statut de l’Antiquité et son évolution dans le monde occidental, depuis le XVIe siècle jusqu’à nos jours ? C’est sur les formes et les détours de cette « translatio plus ou moins involontaire » selon l’expression de P. Galand (L’Antiquité dans l’imaginaire contemporain. Fantasy, science-fiction, fantastique, dir. M. Bost-Fievet et S. Provini, Paris, 2014), qu’il s’agira de s’interroger.
Cet axe pourra alimenter le séminaire commun CRATA-ERASME, en proposant d’explorer quelques aspects des « imaginaires antiques », à la fois dans l’Antiquité et dans sa réception. Par ailleurs, cet axe comprend la réalisation d’un site pédagogique pour faire lire du latin à partir de corpus poétiques et fictionnels néo-latins illustrés de la Renaissance, dans le cadre du projet IUF d’A.-H. Klinger-Dollé, avec la collaboration de deux doctorantes du CRATA (B. Chachuat et S. Patané), de P. Chiron (ELH) et d’étudiants de Master : https://imago.langues-anciennes.be/.
Dans ce cadre est aussi mis en place un groupe de recherche « Dans l’œil des antiquaires » (V. Krings, avec H. Morvan, université Bordeaux-Montaigne) dont l’objet est de réunir des universitaires et des personnes extérieures à l’université qui sont confrontés à la documentation antiquaire et à sa mise en valeur. Enfin, les trois responsables de cet axe souhaitent s’engager dans la rédaction d’un ouvrage réellement collectif sur cette thématique, étoffé de contributions extérieures, en se dégageant du modèle classique colloque universitaire / publication d’actes, qui nous semble trop souvent juxtaposer les contributions. On tendra à une rédaction à plusieurs voix harmonisées, à l’aide de 4-5 rencontres préparatoires à l’élaboration de l’ouvrage final.