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Axe 3 : Transmettre : héritage, appropriation, recréation
L’ambition de l’axe est de réunir des spécialistes de littérature française et occitane ainsi que de cinéma à travers une réflexion, constitutive de ces disciplines, sur les modalités de transmission du patrimoine tout autant que sur les dynamiques et processus de création. Que fait-on, en effet, des œuvres et des savoirs du passé ? qu’en font les auteurs modernes et contemporains ? peut-on faire œuvre nouvelle sans s’émanciper des œuvres patrimoniales ? Et quels sont, en outre, les processus historiques autant qu’esthétiques qui ont permis de valoriser et de conserver, fût-ce en le transformant, une partie du patrimoine mais aussi de minorer, sinon d’oublier tout à fait des pans entiers de la littérature du passé ?
C’est à ces différentes questions qu’entendent répondre les programmes de l’axe, autour de quatre champs de recherche : l’étude des figures patrimoniales majeures ou minorées, dans les littératures française et occitane ; l’analyse des mécanismes de réception et des différentes formes de réappropriation modernes et contemporaines d’œuvre et de corpus patrimoniaux ; la mise au jour des processus propres à la création contemporaine et l’étude d’une forme de recherche spécifique, la recherche-création ; la perspective interdisciplinaire avec d’une part la transmission, par la littérature, d’objets de savoirs scientifiques, que ces savoirs ressortissent aux sciences humaines ou aux sciences exactes et d’autre part l’accent mis sur les enjeux cognitifs de la littérature, dans la suite des travaux menés dans le programme ProusTime.
a) Figures et corpus patrimoniaux
- Colloque « Gilles Corrozet, un libraire qui lit » ("En lisant en écrivant : Gilles Corrozet, un libraire-auteur au temps de la Renaissance ", 5-6 octobre 2023, org. Pascale Chiron et Trung Tran, en collaboration avec Antonin Godet (Université Lyon II, IRHIM) et Magali Vène (Bibliothèque d’étude et du patrimoine, Toulouse)
Le colloque qui s'est tenu les 5-6 octobre 2023, à la fois à la Maison de la Recherche de l'UT2J et à l'hôtel d'Assezat de Toulouse, a réuni 12 communicants autour de quatre sessions : Corrozet humaniste, Corrozet lecteur, glaneur, joueur, Corrozet poète et emblématiste, et enfin Corrozet fabuliste. Le colloque a permis de revisiter à nouveaux frais la production de cet homme typique de la Renaissance et de découvrir un pan méconnu de son oeuvre, oeuvrant ainsi à la promotion des minores et à leur pleine valorisation dans notre patrimoine littéraire. Le colloque s'est achevé par une lecture de fables choisies de Corrozet, lues avec humour et talent par Isabelle Garnier et Jean Vignes, dans le droit fil des travaux d'ELH portant sur la voix. Les actes sont en cours de publication aux éditions Classique Garnier, assortie d'un enregistrement des lectures des fables.
- Théâtre occitan
L’édition des pièces de théâtre en occitan de la période moderne et particulièrement du vaste et complexe corpus du Théâtre de Béziers constitue une des activités de cet axe.
Un premier volume a paru, sous la direction de Bénédicte Louvat, aux éditions Classiques Garnier en 2019. Il comprend huit pièces publiées en 1628. Plusieurs membres d'ELH ont participé à cette édition (Jean-François Courouau, François Pic, David Fabié) ainsi que d'autres chercheurs toulousains (Partick Sauzet, Jean-Pierre Cavaillé, Xavier Bach).
Deux autres volumes sont en préparation pour les pièces dont la publication s'échelonne entre 1628 et 1657.
Bénédicte Louvat et Pierre Pasquier ont dirigé l'édition de plusieurs pièces écrites dans les provinces françaises au XVIIe siècle : Théâtre des provinces au XVIIe siècle, Paris, Classiques Garnier, 2024. Jean-François Courouau et David Fabié, en collaboration avec Aurélia Lassaque, ont établi la traduction de la pièce Ramounet ou le payzan agenez tournat de la guerro de François Cortète de Prades (1586-1667) et avec Philippe Gardy, ils ont édité le Païzan Astrologue de Jean de Cabanes (1653-1717).- Journée d'études "Péllisson, un classique à toutes mains" (30 novembre 2024, hôtel d'Assézat)
Cette journée organisée par Philippe Chométy et Yves Le Pestipon a permis d'explorer l'oeuvre et la carrière de Paul Pellisson (1624-1693), écrivain prolifique et figure incontournable de l'âge classique. Polygraphe talentueux, Pellisson s'est illustré dans des genres variés : poésie galante, récits historiques, apologétiques, discours académiques ou encore correspondances privées. Défenseur des lettres et acteur majeur des cercles du pouvoir, il a su conjuguer art de la galanterie et stratégies politiques pour s'imposer comme une voix influente de son époque. À travers ses écrits et son rôle à l'Académie française, cette Journée qui a coïncidé avec le 4 centenaire de la naissance de Pellisson a ambitionné d'éclairer les multiples facettes de son oeuvre et de sa pensée, tout en replaçant la galanterie au coeur des dynamiques culturelles et sociales du XVIIe siècle et, partant, de notre patrimoine.
Accéder à la captation vidéo des interventions
- Journée Frédéric Mistral (Joëlle Ginestet) : vendredi 13 septembre 2019Le samedi 14 septembre 2019, la ville de Toulouse a reçu les représentants du Félibrige pour inaugurer une statue Frédéric Mistral (1830-1914). Le vendredi 13 septembre, les membres Jean-Yves Casanova et Joëlle Ginestet du laboratoire ELH-PLH ont convié des collègues appartenant à divers laboratoires de recherche des Universités de Toulouse, Pau et Montpellier pour une journée qui s’adressera à un public savant et sera ouverte à un public amateur. Cette journée qui s'est déroulée à l’Académie des Jeux Floraux à Toulouse est destinée à faire le point et à évoquer des pistes de recherches nouvelles à partir des différents travaux du poète, lexicographe, créateur du Museon Arlaten et capoulié du mouvement provençal félibréen qu’il a contribué à ouvrir aux autres régions du sud de la France dans le dernier quart du XIXe siècle. Le Centre Inter-régional du développement de l’occitan de Béziers (CIRDOC) s’associe à la manifestation par le biais d’une exposition : Mistral et l'Europe : la Renaissance d'oc dans le printemps des peuples européens.
- Colloque « Relire Jean Boudou – Tornar Legir Joan Bodon » (Joëlle Ginestet) : 27 et 28 octobre 2021.
Les journées du colloque Relire Jean Boudou des 27 et 28 octobre 2021 ont permis de faire le bilan de la recherche universitaire autour de cette œuvre poétique et romancée qui a été majoritairement écrite en occitan et dont l'édition bilingue occitan-français n'a eu qu'une diffusion limitée. Des chercheurs y ont proposé des études de manuscrits et des analyses thématiques et critiques tandis que des traducteurs européens (traductions éditées ou pas), des artistes de la scène ont mis en voix des extraits (poétiques et en prose) et des spécialistes du domaine cinématographique ont débattu de possibles transpositions de contes, poèmes et romans. Un siècle après la naissance et cinquante ans après la mort de cet auteur majeur de la littérature de langue occitane du XXe siècle, ce colloque a donné l'occasion de faire le point sur les recherches actuelles et de porter un nouveau regard sur une oeuvre qui conserve de nos jours toute son actualité.
Les actes de ce colloque sont parus en 2024 aux éditions Classiques Garnier, édités par Joëlle Ginestet et Cécile Noilhan.
Les communications du colloque peuvent être visionnées sur Canal U.
Consulter le blog du colloque du colloque avec des enregistrements de textes de Jean Boudou.
- Dossier Jean Larzac (2023, Marjolaine Raguin), poète, bibliste et écrivain occitan est une figure fondamentale de la littérature et de la pensée décolonisatrice d'oc au XXe et XXIe siècles. Sa littérature, pour ainsi dire jamais étudiée, méritait un éclairage. Le dossier coordonnée en 2023 dans la Revue des langues romanes par Marjolaine Raguin réunit 12 contributeurs, dont un bibliographe, avec en exergue quatre poèmes inédits de l'auteur, offerts par lui pour cette occasion, à Marjolaine Raguin.
b) Réception et réappropriation du patrimoine
Dossier L'ombre de Proust et de Faulkner dans la littérature de langue française (2022, Jean-Yves Laurichesse et Patrick Marot)Le numéro 86 de la revue Littératures sur "L'ombre de Proust et de Faulkner dans la littérature de langue française" est paru en 2022 aux Presses universitaires du Midi : il s'intéresse à ces deux grands écrivains en tant que leurs oeuvres ont révolutionné la représentation du temps et de l'espace dans le roman du XXe siècle, produisant un effet remarquable de polarisation - positive ou négative - tant par les modèles d'absolue réussite qu'ils proposaient respectivement, que par les voies de la modernité dans lesquelles ils engageaient la littérature.
Colloque Proust en une page, Toulouse - Jean Jaurès, 28-29 septembre 2022 et Illiers-Combray, 1er-2 octobre 2022 (Isabelle Serça)
Le pari de ce colloque porté par Isabelle Serça a été de proposer une seule page pour une oeuvre-monument, réunissant des spécialistes de Proust et des chercheurs de tous horizons dans le cadre du centenaire de la mort de l'auteur.
L'objectif était de proposer une page de Proust ("Un homme qui dort") que chaque intervenant a abordée selon son domaine, ses outils d'analyse, sa sensibilité...Tous les points de vue ont été possibles, aucun champ n'a été exclu, rien n'a été imposé, si ce n'est le corpus. L'exercice a été proposé à des Proustiens, de France et de l'étranger, mais aussi à des philosophes, des historiens, des linguistes, des spécialistes de neurosciences, des physiciens, un plasticien, des musiciens, sans oublier des éditeurs. Le colloque a ainsi mêlé scientifiques et artistes, enseignant.e.s et étudiant.e.s, chercheurs et grand public dans une manifestation a pris place à Toulouse dans la "Semaine proustienne", qui a proposé des événements artistiques et culturels à partir de cette même page, dont les interventions du plasticien Grégory Edelein. Elle s'est tenue dans deux lieux : l'Université Jean-Jaurès à Toulouse et la ville d'Illiers-Combray.
Ce colloque s'est inscrit dans le prolongement du programme IDEX ProusTime, qui vise à penser le temps avec Marcel Proust des sciens humaines aux sciences exactes et aux arts avec une équipe de chercheurs de domaines très différents ; il a fait suite à la publication issue de cette recherche, Proust et le temps. Un dictionnaire (I. Serça éd.), Le Pommier, mars 2022.
La publication est en cours et portera ce titre : Proust en une page.
Colloque Proust, sciences et techniques, 9 décembre 2022 (Isabelle Serça)
Ce colloque, fruit d'un partenariat entre l'Académie des Sciences, Inscriptions et Belles-Lettres de Toulouse (Y. Le Pestitpon et B. Quilhot-Gesseaume) et l'Université Toulouse - Jean Jaurès (I. Serça), avait pour objectif, dans le cadre du centenaire de sa mort, de dresser un portrait de Proust loin de celui qui prévaut habituellement (l'écrivain dans sa tour d'ivoire), en mettant l'accent sur son goût pour les inventions techniques. Proust apparaît ainsi comme un homme de son temps, de celle IIIe république qui croit au progrès, induit par les inventions scientifiques ; il est aussi en cela le digne fils de son père le professeur Adrien Proust.
L'originalité de ce colloque interdisciplinaire, qui s'est tenu à l'Hôtel d'Assézat, a été de faire intervenir un littéraire et un spécialiste de la discipline ou de la technique envisagée (conservateur musée Aeroscopia, facteur de piano, physicien, médecin...) dans une présentation à deux ou trois voix de ces innovations : aéroplane, pianola, automobile, optique, médecine, etc.
Télécharger le programme
c) Processus de création contemporaine
- Voies négatives et écriture ; étude de processus de création contemporains (Lydie Parisse)Lydie Parisse anime des activités en recherche-création, sous forme de colloques, de publications scientifiques personnelles et collectives. Elle a fondé la revue Processus créateurs aux Classiques Garnier. Elle anime deux événements annuels et fédérateurs à destination des étudiants engagés dans la recherche-création: un séminaire doctoral de l'école doctorale Allpha, qu'elle organise avec 4 laboratoires; et le prix Prémices, sous forme d'une rencontre et publication annuelle destinée à valoriser les productions d'étudiant.e.s du monde francophone en écriture dramatique, en lien avec le master création littéraire de Toulouse.
La notion de "voie négative" est une notion-clé, qui a déja montré sa pertinence dans le domaine du théâtre et de l'écriture dramatique, notamment à travers le théoricien Jerzy Grotowski, et plus récemment l'auteur-metteur en scène Valère Novarina, qui lui a consacré un essai en 2018. Elle constitue en outre un outil théorique qui permet d'aborder le travail de metteurs en scène actuels (Claude Régy, Roméo Castellucci). Cette notion a montré sa pertinence dans le domaine des arts plastiques, à travers les études menées sur l'art abstrait (Tapiès, Rothko) et les artistes contemporains (Bill Viola) par le professeur Amador Vega à l'Université Pompeu Frabra à Barcelone. Le progrès possède cinq volets sur des événements et publications entre 2022 et 2026 : un colloque international à Toulouse (9-11 mars 2022) ; un séminaire interuniversitaire international (incluant plusieurs universités entre 2022 et 2026); un séminaire doctoral sur plusieurs années avec plusieurs universités; la fondation d'un prix littéraire et d'une collection dédiée (Prémices) à destination des étudiants, avec 3 numéros parus (depuis 2022) ; la fondation d'une revue aux Classiques Garnier (Processus créateurs), destinée à accueillir les productions scientifiques : un numéro paru.
Entre 2022 et 2024, 12 événements organisés par Lydie Parisse sont venus nourrir cet axe, en collaboration avec d'autres universités en France et à l'étranger, avec d'autres laboratoires au sein d' l'UT2J, avec des partenaires culturels en Occitanie, et avec le réseau international de chercheurs Theorias. Ces manifestations ont eu lieu sous forme d'un colloque international à l'UT2J ; d'une séance de séminaire CNRS à Paris 8; de 6 journées d'un séminaire doctoral de l'école doctorale Allpha; et enfin, de 3 journées d'études consacrées à la recherche-création en écriture dramatique, liées à la remise, chaque année, du prix Prémices destinée aux étudiants.
Le colloque international interdisciplinaire en recherche-création "Processus créateur et voies négatives" et la remise du prix Prémices 1 (Toulouse, 9, 10, 11 mars 2022), a été organisé par Lydie Parisse et Tomasz Swoboda (Université de Gdansk), avec comme invité d'honneur Valère Novarina, et l'inauguration du prix Prémices. En collaboration avec le réseau Théorias, une séance de séminaire CNRS (9 juin 2022) du LARCA (UMR 8225, Université de Paris 8) a été organisée par Lydie Parisse et Claude Le Fustec (Université de Rennes 2) dans le cadre de l'axe "Frontières du littéraire" et du programme "Écrire/Interpréter le spirituel en littérature". Ce colloque se prolonge dans le cadre du séminaire interuniversitaire international sur la voie négative, associant des universités en France et à l'étranger. Les premiers colloques et journées d'études à prévoir portent sur les thématiques suivantes : "Matrimoine mystique et modernité occidentale dans les arts et les lettres"; 'L'écriture épiphanique. Pour une épistémologie du processus créateur"; "Chambres : lieux de la création".
En 2023 (9 mars, 6 avril, 9 mai), ont eu lieu trois demi-journées consacrées au séminaire doctoral transdisciplinaire et transartistique de l'école doctorale Allpha 'Voies négatives et processus d'écriture : pour des outils théoriques en recherche-création", dirigé par Lydie Parisse, et co-organisé avec Tomasz Swoboda, Flore Garin Marrou et Margherita Orsino (laboratoires PLH, LLA Creatis et CEIIBA). Ce séminaire, proposé en format hybride, a eu beaucoup de succès: une quarantaine de participants par séance, comprenant des mastérisant.e.s, des doctorant.e.s, des jeunes docteur.e.s, des chercheur.e.s, des artistes, de France et d'étranger. Il a mêlé des interventions issues de chercheurs confirmés, mais aussi de doctorants interrogeant l'articulation des savoirs (notamment philosophiques) et la production créative dans les thèses en recherche-création, en se plaçant sous l'angle d'une épistémologie du processus créateur. Les investigations ont porté sur les arts plastiques, la poésie, la littérature, le théâtre, la performance.
Ce séminaire s'est poursuivi en 2024, toujours avec le même succès, avec trois demi-journées (7 mars, 21 mars, 25 avril) proposant des interventions différentes de celles de 2023, portant sur les arts, la relecture de l'histoire littéraire, la pratique théâtrale et la question des héritages, toujours dans la perspective des études sur la voie négative et des débats que ces approches peuvent susciter, dans la mesure où elles permettent de porter un nouveau regard à la fois sur les disciplines (arts, littérature) mais aussi sur les pratiques créatrices.
Il continuera sous une forme un peu différente pendant les deux ans à venir (2024-2026), toujours dirigé par Lydie Parisse et Tomasz Swoboda, mais en associant de nouveaux laboratoires. Associant les laboratoires PLH, LLA-Créatis, CAS et ERRAPHIS, il est co-organisé avec Glore Garcin Marrou, Aline Wiame et Samuel Lhuillery et a pour titre "Epistémologie du processus créateur : pour des outils théoriques en recherche-création théâtrale et littéraire". Trois demi-journées sont prévues les 6, 13 et 20 mars 2025, associant des interventions qui associeront également les domaines du cinéma, de la philosophie, de l'histoire des idées.
Enfin, chaque année Lydie Parisse organise une journée d'études consacrée au prix Prémices, qu'elle a fondé, et à une table ronde, réunissant les membres du comité de lecture qu'elle coordonne, ainsi que les lauréat.e.s et des invité.e.s sur la thématique "Écrire pour le théâtre aujourd'hui". Ces journées associent PLH, le master Création littéraire de l'UT2J et des partenaires extérieurs du monde culturel d'Occitanie : les éditions Domens (Pézenas), qui publient les textes des étudiant.e.s lauréat.e.s; les E.A.T (Écrivain.e.s associé.e.s du théâtre), qui parraient les lauréat.e.s; la Baignoire (lieu des écritures contemporaines de théâtre à Montpellier); la Cave Poésie à Toulouse. L'objectif est de favoriser l'accès à la professionnalisation des lauréat.e.s dans le domaine du métier d'écrivain.e. Ces journées ont eu lieu le 11 mars 2022, le 12 novembre 2022 et le 5 février 2024. La prochaine manifestation est prévue le 13 février 2025.
En 2019, Lydie Parisse a publié Les Voies négatives de l'écriture dans la théâtre moderne et contemporain (Classiques Garnier, "Bibliothèque des Lettres Modernes") et La Parole trouée : Beckett, Tardieu, Novarina (Classiques Garnier, "Archives des Lettres Modernes", 2008).
En 2023 et en 2024, les actes du colloque international de 2022 et leurs prolongements en appels à textes ont donné lieu à la publication de eux ouvrages, dirigés par Lydie Parisse et Tomasz Swoboda : Voie négative (Cahier ERTA, Gdansk, 2023) et Processus créateur et voies négatives, correspondant au premier numéro de la revue fondée par Lydie Parisse (Lettres Moderne Minard/Classiques Garnier, 2024).
Entre 2022 et 2024 sont parus aux éditions Domens les 3 premiers volumes de la série en recherche-création Prémices, initiées par Lydie Parisse pendant le confinement : Prémices 1 (2022), Prémices 2 (2022), Prémices 3 (2024). Ces ouvrages collectifs publient les textes étudiant.e.s lauréat.e.s.
En février 2025 va paraître Prémices 4, ainsi qu'un premier volume consacré à Écrire pour le théâtre aujourd'hui publiant les échanges entre les membres du comité de lecture (enseignant.e.s -chercheur.e.s, écrivain.e.s, professionnel.les du spectacle vivant) et les lauréat.e.s de Prémices. Cet ouvrage permettra un regard réflexif sur la création, de la part de ceux/celles qui écrivent ou accueillent les écritures contemporaines.
Recherche-création littéraire (Isabelle Serça)
Les perspectives de recherche en création littéraire menées par Isabelle Serça et ses doctorants Floriane Blanchot et Jimmy Poulot-Cazajous sont en relation avec le Master de Création littéraire ouvert en 2012 à l'université. Deux Ateliers de travail sur "Mener un thèse en théorie et pratique de la création littéraire" (12 juin 2018 et 18 mars 2019) ont été organisés avec les collègues et les doctorant.e.s des différentes université de France engagées dans ce type de recherche pour élaborer une charte de ces nouvelles thèses (Le Havre, Cergy-Pontoise, Paris 8, Clermont-Ferrand, Aix-Marseille) et les collègues de Toulouse engagé.e.s dans ce type de recherche : Sylvie Vignes, Directrice du Master Création littéraire (de 2012 à 2024) et Lydie Parisse. Cette réflexion sur les méthodes et les enjeux des recherches en théorie et pratique de la création littéraire ouvre sur une réflexion plus large sur la théorie et la pratique des processus de création, quels qu'ils soient, et invitent à une collaboration avec d'autres disciplines.
d) Perspective interdisciplinaire
La perspective interdisciplinaire s’inscrit dans le souhait de décloisonner les siècles, de même que les disciplines elles-mêmes au sein du Laboratoire. Visant à mettre l’accent sur les enjeux cognitifs de la littérature, elle s’inscrit aussi dans le prolongement des manifestations transdisciplinaires organisées par le groupe ProusTime.
On retiendra à ce titre quelques-unes des manifestations et publications listées ci-dessous (auxquelles on peut ajouter les deux colloques sur Proust évoqués supra, b).Journée d'études Littérature et sciences exactes : vérité poétique et beauté scientifique (Fabrice Chassot, Philippe Chométy, Matthieu Lesueur et Isabelle Serça, 2021)
La Journée d’Etudes « Littérature et sciences exactes » organisée par Fabrice Chassot, Philippe Chométy, Matthieu Lesueur et Isabelle Serça, avec des collègues et des doctorant.e.s de l’université Paul Sabatier sera ainsi la première d’un cycle qui vise à réunir autour d’objets communs des spécialistes de sciences exactes et de littérature d’une part et des doctorants et des enseignants d’autre part. En organisant une rencontre à plusieurs voix, cette manifestation ouverte aux publics de tous horizons, se propose de revisiter l’opposition traditionnelle des deux cultures littéraire et scientifique, et de la dépasser en interrogeant la puissance cognitive de la littérature, aussi bien que la valeur esthétique des sciences.
La Journée, inscrite au programme interdisciplinaire de la formation doctorale de l’université fédérale, s’adresse à tous les doctorants, en sciences sociales, en sciences de la nature ou en droit.
La manifestation, qui était programmée le 20 mars 2020, a été reportée au printemps 2021 en raison de la pandémie.
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