Axe 4-ELH-Temporalité et modernité XVIe-XVIIIe

TEMPORALITÉ ET MODERNITÉ (XVIe-XVIIIe siècles)
L'équipe ELIRE, intégrée en 2011 à PLH-ELH,  a travaillé lors du contrat précédent de manière privilégiée sur la circulation des savoirs et le rôle joué par les réseaux institutionnels et privés dans cette circulation. Dans le cadre de ce contrat 2011-2014, elle s'est interrogée sur les lieux et les moments de cristallisation de ces savoirs, selon trois directions complémentaires :

a.  Histoire littéraire (responsables : J.-Fr. Courouau, O. Guerrier, F. Népote) 
En 2012-2014, le séminaire d' ELH 2011-2013 s'est proposé de revenir sur l' « histoire littéraire de la France ». 
Une fois dressé un rapide bilan des voies par lesquelles elle s'est élaborée, de ses premières manifestations (Vies, Anas, Eloges, Bibliothèques, etc.), jusqu'à ses manifestations les plus récentes et les interrogations que l'exercice suscite, on s'est interrogé sur la façon de repenser l'histoire littéraire de la France :
- sous l'angle d'une articulation entre littérature' française et littératures régionales',    littérature occitane, et autres littératures' présentes en France (basque, bretonne, corse, créoles...) : échanges, imitation, traduction, oblitération de l'une par l'autre, institutions, production, réception, écoles, maîtres, etc. ;
- et à la lumière des récentes recherches mettant en avant le rôle joué dans l'écriture d'une œuvre par diverses composantes externes (institutions, public, etc.) ou internes (image, ponctuation, marges et notes, etc.), longtemps reléguées au magasin des accessoires.
Une publication collective clôturera cette enquête  qui a trouvé par ailleurs un prolongement dans le colloque organisé en avril 2014 sur l’histoire littéraire du début du XIXe siècle

b. Temporalité/a-temporalité : l'inscription du Monument (responsable Jean-Philippe Grosperrin). 
Il ne s'agissait pas de simplement s'intéresser à des genres qui empruntent la forme d'un monument (l'épitaphe, le tombeau poétique, l'ecphrasis), mais d'explorer l'inscription du monument comprise en deux sens : 
1) le discours sur les monuments, ou l'inscription du monument dans le discours (du genre des antiquités, de l'oraison funèbre à celui des Vies)
2) la figuration poétique des monuments, ou l'inscription du monument dans l'architecture d'ensemble de l'œuvre (poétique, théâtrale ou romanesque) 
Ces deux perspectives de recherche ont chacune fait l'objet d'un séminaire organisé sur un an (années universitaires 2011-2012 ), couronné par une journée d'études

c. Temps et passe-temps (responsable : Pascale Chiron) 
Trois journées d'étude, organisées par P. Chiron, en collaboration avec Lidia Radi et l'université de Richmond en Virginie, ont été consacrées au statut de la poésie profane en particulier en milieu robin, au XVIe siècle : une session du congrès de la RSA, à Venise en 2010, une journée « Littérature et passe-temps au XVIe siècle », à Toulouse, vendredi 30 septembre 2011, et un symposium  à Richmond en avril 2012 sur la question de la vertu de la littérature ("The Virtue of Literature in the Renaissance"). Les communications seront publiées aux éditions Garnier, en France.
S'est rattaché à cet axe un colloque international sur Diderot et l'épistolaire, les 21, 22, 23 mars 2013, colloque organisé par Geneviève Cammagre à l'occasion du tricentenaire de la naissance de Diderot, en partenariat avec l'Association internationale de recherche sur l'épistolaire, sous l'égide du comité de pilotage Diderot 2013.