Axe 3 Erasme: Archéologie des savoirs

Responsables : Véronique Krings, Catherine Valenti

 

 

La question de la place de l’antiquarisme dans les savoirs est apparue au grand jour au milieu du xxe siècle à l’initiative de Arnaldo Momigliano (1908-1987). Dans un essai qui fait date, « Ancient History and the Antiquarian » (1950), le savant italien, se penchant sur le rôle des antiquaires dans la construction du savoir historique, invite à considérer leur apport sous un angle plus positif : « Même s’il n’a pas lui-même écrit l’histoire, l’antiquaire l’a sauvée de l’assaut des sceptiques. La préférence pour les documents originaux, l’ingéniosité dans le dépistage des faux, l’habileté à réunir et à classer des témoignages et, par-dessus tout, un amour sans borne du savoir, voilà quels sont les apports de l’antiquaire à l’“éthique” de l’historien. »

La place de l’antiquarisme dans la construcion des savoirs relatifs à l’Antiquité retiendra toute l’attention. Deux angles d’approches seront proposés, qui constitueront autant de « laboratoires » :

– Antiquaires du Midi de la France (xvie-xixe siècle)

– « sciences de l’Antiquité » au xixe siècle.

 

 

Réalisations prévues

 Nîmes et ses Antiquités. Un passé présent. xvie-xixe siècle, éd. par V. Krings et F. Pugnière, Ausonius Éditions, dans la collection Scripta Antiqua (parution en juin 2013).

Édition des comptes rendus d’histoire romaine de Prosper Mérimée.

 Édition des archives, conservées à l’Academia Belgica de Rome, relatives au voyage d’exploration archéologique et épigraphique de Franz Cumont en Turquie d’Asie (1900).

L’Antiquitée expliquée et représentée en figures (1719-1724) de dom Bernard de Montfaucon. Genèse et réception. Ouvrage collectif.

Édition de la correspondance échangée entre Jean-Francois Séguier et Anne-Marie d’Aignan, marquis d’Orbessan.

 



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