-
Partager cette page
Habilitation à Diriger des Recherches de ROUMETTE Julien
Un autre après-guerre du roman français, crise de l’identité et de la relation à l’histoire
Publié le 24 septembre 2018 – Mis à jour le 24 septembre 2018
Dir. P. Marot Soutenue le 30 juin 2017
Présentation :
À partir des années 1980, le roman retrouve les chemins qui paraissaient délaissés de la représentation de l’Histoire, du personnage, du récit. Une page est tournée, qui met fin à « l’ère du soupçon » ouverte après-guerre. Mais ce retournement de l’histoire littéraire, rien ne l’a-t-il préparé ? La littérature romanesque des décennies qui ont précédé résidait-elle tout entière dans la radicalité des entreprises de quelques-uns ? Non, bien entendu. Récit, personnage, rapport à l’Histoire, mise en scène du sujet écrivant, associés à un souci de l’écriture : ces critères définissent tout autant une part oubliée du roman d’après-guerre, qui doit être aujourd’hui redécouverte et à laquelle il convient de rendre la place qui est la sienne. Loin de se contenter de reproduire un modèle romanesque figé, argument souvent invoqué pour la disqualifier, cette autre modernité, attachée aux pouvoirs de la fiction et à la fonction du roman comme miroir de son temps, a pris des formes diverses et originales qui ont contribué à renouveler profondément l’écriture romanesque. Elle s’exprime pleinement dans les œuvres de Georges Perec, de Romain Gary et des « irréguliers » du roman d’après-guerre (Jean Malaquais, Louis Guilloux, Vercors).
Jury :
M. David Bellos (Université de Princeton),
Mme Suzanne Lafont (Université de Montpellier),
M. Jean-Yves Laurichesse (Université de Toulouse Jean Jaurès),
M. Alain Schaffner (Université de la Sorbonne Nouvelle – Paris 3),
Mme Anne Simon (CNRS).
À partir des années 1980, le roman retrouve les chemins qui paraissaient délaissés de la représentation de l’Histoire, du personnage, du récit. Une page est tournée, qui met fin à « l’ère du soupçon » ouverte après-guerre. Mais ce retournement de l’histoire littéraire, rien ne l’a-t-il préparé ? La littérature romanesque des décennies qui ont précédé résidait-elle tout entière dans la radicalité des entreprises de quelques-uns ? Non, bien entendu. Récit, personnage, rapport à l’Histoire, mise en scène du sujet écrivant, associés à un souci de l’écriture : ces critères définissent tout autant une part oubliée du roman d’après-guerre, qui doit être aujourd’hui redécouverte et à laquelle il convient de rendre la place qui est la sienne. Loin de se contenter de reproduire un modèle romanesque figé, argument souvent invoqué pour la disqualifier, cette autre modernité, attachée aux pouvoirs de la fiction et à la fonction du roman comme miroir de son temps, a pris des formes diverses et originales qui ont contribué à renouveler profondément l’écriture romanesque. Elle s’exprime pleinement dans les œuvres de Georges Perec, de Romain Gary et des « irréguliers » du roman d’après-guerre (Jean Malaquais, Louis Guilloux, Vercors).
Jury :
M. David Bellos (Université de Princeton),
Mme Suzanne Lafont (Université de Montpellier),
M. Jean-Yves Laurichesse (Université de Toulouse Jean Jaurès),
M. Alain Schaffner (Université de la Sorbonne Nouvelle – Paris 3),
Mme Anne Simon (CNRS).